Les noces d'or de Monique et Jean. Ce 9 décembre 2017.
Chère Monique, cher Jean, chers invités,
Cela fait chaud au coeur d'accueillir des invités pour célébrer l'osmose d'un couple durant un demi-siècle. L'exemple que vous nous donnez ce raréfie. Les jeunes mariés vous louent tout en sachant que leur promesse serait peut-être difficile à tenir vu la vie trépidante.
Voici une image pittoresque de Victor Hugo « le mariage est une greffe, ça prend bien ou mal ». Pour vous le doute est exclu. « Qui veut voyager loin ménage sa monture » dixit Jean Racine, vous avez su garder cette longévité par beaucoup d'amour et de sacrifices. Les invités ici présents partagent ce moment délicieux, ce moment tant attendu par vous, synonyme de fidélité.
Peut-on dire que la danse bretonne a resserré les liens ? Assurément. La danse, main dans la main, est connue depuis le 3ème siècle. Vous excelliez dans la danse la dérobée de Guingamp mais le verbe dérober, dérober n'est pas dans votre ADN. Je donnerais volontiers la médaille du patrimoine aux couples de Noces D'or. Si l'intensité de votre amour est celle d'un Roméo and Juliet de William Shakespeare « Love Forever » et sans destin tragique, alors c'est beau, c'est le zénith.
Aujourd'hui ce 9 décembre 2017 et le summum de toute une vie conjugale, l'accent mis sur les préparatifs, sur la joie nous ramène inexorablement au 8 décembre 1967, le jour de l'envol des tourtereaux.
« Le premier trouble de l'amour que de fois vous l'avez depuis » écrit Anatole Le Braz. « Si le bonheur n'est pas de ce monde nous partirons à sa rencontre » renchérit le poète breton Yvon le Men.
Les alliances posées de la manière solennelle
Seront sans aucun doute immortelles
Vivre à deux, vivre en harmonie
Please, jouer nous cette symphonie.
Vous vous souvenez de ce premier BAISER pris furtivement (Brassens au banc public) nous qui sommes des connaisseurs, nous qui sommes avides de sensations inédites, nous vous demandons bis repetitas placent.
Vivien.